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Acerca de

EMERGENCE(S)#4

 WHERE IS THE F***ING  KITCHEN ?!

de la compagnie Mauvaise idée. 

Texte / porteuse de porjet : Alexandra Bouron

Mise en scène / esthétique : Henri Léonard

Création lumière : Ijjou Ahoudig

Création sonore : Milo Verheyden

Jeu : Julien Beckers, Alexis Hubert, Thimothée Journot, Noa Kopec, Ashley Martin, Valentine Monserand

“Un jour, j’aurai vécu tellement de choses, que je ne m'ennuierai jamais, je pourrai tout simplement
penser le monde en me balançant sur une chaise”


Petit à petit, la vie passe, certains souvenirs restent, d’autres s’en vont. Pourquoi tel souvenir plutôt
qu’un autre ? Quels sont les moments qui me marqueront le plus ? A force de toujours accumuler des
connaissances, me restera t-il de la place pour retenir ce qu’à tout prix je ne veux pas oublier ? Est-ce
qu’un jour je pourrai me dire j’ai vécu tout ce que je voulais vivre ?


Ces questions traversent ce spectacle dont Brian en est le centre. Dans une chambre, que l'on devine
être celle d'un home, ressurgit des figures familières aux contours flous. Entre souvenirs vécus,
souvenirs absurdes, inventés ou fantasmés, nous sommes plongé.e.s dans la vie et la perte de
mémoire de Brian.

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PROJETS RETENUS

GENE

de Aloula Watel  - en collaboration avecAziza François (musicienne), Justine Theizen (chorégraphe, regard extérieur, Irène Berruyer (dramaturge) ; Candice Hansel (créatrice lumière) et Antoine Fauche (scénographe) 

                                                    

“ L’actrice est dans sa cuisine, la cuisine du restaurant, là où elle a grandi. La cloche sonne, elle va accueillir les client.e.s.”

 


C’est à travers un univers musical et dansant que cette autofiction dépliera une constellation de rapports qui forment ensemble une histoire d'héritages, de ce que le silence forme comme puissance de destruction des corps.
Ce corps de l’actrice représente son propre corps, celui de sa mère et de sa grand-mère. Ce qui relie ces femmes au-delà de la génétique, c’est la maladie.
Tout commence à l'âge de mes huit ans, lorsque « Je » porte-voix du récit, découvre un dérèglement de la thyroïde et plusieurs maladies auto-immunes. On sait aujourd’hui que son émergence est multifactorielle. Après tout, ma famille, franco-kabyle, issue d’immigration, victime de la colonisation, ne serait-elle pas un terreau fertile pour la naissance de traumas. Est-ce que ce corps malade n’est pas la preuve de traumatismes passés sur plusieurs générations ?

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LAISSE MOI TE TAIRE

Ecriture et mise en scène : Sarah Cuny

Assistanat : Ludmilla Reuse

Interprètes : Clarina Sierro, Mahi Hadjammar, Sarah Cuny

Création Lumières : Ijjou Ahoudig

Création sonore : Selma Raphared

Costumes : Simo Paco

Scénographie : En cours de distribution

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Il n’y a pas très longtemps, sur les marches du Tribunal d’Avignon, j’ai pu entendre un avocat de la défense déclarer dans le procès Mazan « qu’il y avait viol et viol ».
Moi, je suis avocate ; et je ne comprends pas comment il est possible que ce type de propos puisse être tenu par un « confrère », comme on s’appelle entre nous. Alors j’aimerais qu’on comprenne ensemble, vous et moi, pourquoi une personne qui représente la justice aux yeux des citoyens se permet une telle réflexion ; pourquoi l’institution judiciaire est systémiquement violente contre les femmes.


Tandis que je parle, une femme arrive dans une station-service. Elle est blessée. Elle dit qu’elle a eu un accident : alors qu’elle conduisait sur la route en contrebas, dans la vallée, parmi les arbres, un pick-up a surgi et l’a heurtée violemment, avant de prendre la fuite.
Mais le pompiste est sceptique.
Un accident, vraiment ?
Mais comment a-t-elle fait ?

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